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Le Bien triomphe souvent... mais pas toujours.

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Le Bien triomphe souvent... mais pas toujours. Empty Le Bien triomphe souvent... mais pas toujours.

Message par Delycia Jeu 3 Fév - 16:39


Il y a des jours comme ça... On sait que ce n'est pas une journée à se lever, à rester tout bonnement, et simplement, sous ses couvertures bien au chaud, mais non, on se lève quand même.
C'était mon anniversaire il faut dire.

Mon père est le chef de notre grande tribu, des chasseurs vétérans, traquant par monts et par vaux, les plus puissants prédateurs de la région, dans un froid implacable, dans un effort tendu et constant. De vrais héros eux !
En tant que fille unique, évidemment, je ne devais pas montrer ce jour là la faim qui me tiraillait méchamment le ventre, et les quelques maigres tissus rafistolés par mes soins devaient amplement suffire à me tenir chaud.
Par Aion, je ne suis pas pas la fille de n'importe qui !

Peu importe, ce jour là, j'étais au bourg pour gagner quelques kinah, à rejoindre la place du marché, bien active malgré le froid ambiant, épaulé par un vent claquant. A vous transpercer les os !
D'ailleurs, non, je ne claquais pas des dents, je les aiguisais comme un prédateur.

Déambulant parmi les pauvrettes de mon âge, qui déjà vendaient leurs corps, et parfois cela depuis plusieurs années, j'échangeais quelques mots de sympathie avec elles, mes rares copines sincères du coin, si je ne comptais pas les quelques mendiants et trop peu d'artisans, même si mon Don avait radicalement changé la donne.
Ce Don qui m'avait évitée d'être parmi elles. Mais là n'est pas le sujet !

Avec enthousiasme, quelques tours de passe-passe dont elles étaient friandes, et des histoires à propos de mon père, ce héro de Daeva désormais envolé dans les cieux d'Elyséa pour pourfendre nos ennemis de toujours, de la fine pointe de son épée, je leur donnais du baume au cœur pour une journée qui s'annonçait avec son lot de commerce douteux.
J'étais leur petite princesse, à vrai dire, et ce jour là plus que tout autre, je fus couverte de maigres cadeaux qui représentaient tant pour elles pour fêter ce jour unique.
Comment ne pas retenir mes larmes de gratitude, et de remords, à tant de sourires enjoués, à tant d'admirations sincères, à ses petits cadeaux qui avaient, somme toute, une valeur inestimable ?
Jurée, pour me faire pardonner, je m'occuperai de leur tailler des robes à leur mesures, chaudes et résistantes, pour passer cet hiver rude ! Dès que je pourrais me permettre d'en acheter l'étoffe...

Cependant, c'était sans compter sur ce qui allait se passer.

Soudain, d'horribles cris de terreur s'élevaient de toute part, en contrepoint d'hurlements bestiaux de fureur.
La place du marché était déjà à feu et à sang, le bourg même était attaqué, violemment.
Et Aion savait que ça terminait souvent très mal ce genre de razzias.

Où étaient donc ces merveilleux Elyséens, ce père héroïque quand on avait besoin de lui ? Quoique même un papa chasseur redoutable m'aurait suffi pour l'occasion !
En tout cas, pour moi, c'était l'heure de me carapater en vitesse... Rien de glorieux, juste de se cacher comme la petite souris que je suis en attendant que le malheur cesse, et trouver une solution pour fuir.

Mes doigts me picotaient, l'Ether m'envahissait pendant que je repérais de ma cachette, derrière une étale de légumes un jeune milicien se battant bravement contre un guerrier mieux équipé, d'une tête de plus. Je l'aide ou pas ?
A voir comment il se battait, avec tout le courage, toute la conviction du monde, j'en avais envie, mais force est de constater qu'il avait déjà deux belles blessures dans son pourpoint de cuir.
Le temps que je me décide, sa tête volait, et je ne pouvais que me féliciter de ne pas avoir été téméraire et préjuger de mes talents magiques. Qui pourrait m'en blâmer ? Le courage ne fait pas parti de mes qualités premières.

La loyauté et l'amitié si.
La petite Lorenna – quoiqu'elle faisait ma taille avec deux ans de moins !- venait de manquer de se faire écraser par le passage d'un cavalier lourdement armuré. Qu'elle se cache vite, pendant que l'horrible personnage malveillant tue de sa lourde masse, dans un son écœurant deux commerçants sans défense, eux qui imploraient pourtant pitié !
Pourtant sa soif de sang ne s'arrêtait pas là, l'or n'était pas son seul intérêt, et désormais il semblait jeter son dévolu sur ma camarade.
Comment ne pas ressentir la terreur qui se dégageaient des yeux écarquillés de la jeune fille ?
Comment ne pas répondre à la fureur implacable qui bouillonnait dans mon sang ?

Le cheval ne répondait désormais plus aux ordres de son propriétaire, ses sabots pris dans une terre implacable , animée par mes gestes cabalistiques. Force est de constater que je n'avais plus peur.
Grinçant des dents, mes prunelles émeraudes fixaient intensément l'animal terrorisé, jusqu'à ce que sa belle robe noisette s'enflamme, harassée désormais par deux minuscules esprits follets de feu.
Quelle délectation de voir le guerrier tomber de sa selle, terrorisé à son tour ! Il n'avait que ce qu'il méritait.

Il rampait désormais jusqu'à son arme au sol. Qui était désormais la petite souris ? Qui était le chat ?
Je me rappelle encore l'étonnement de Lorenna, avant qu'elle ne déguerpisse à toute allure ! Cours, ma petite !
Mon corps s'embrasait, jamais, ô grand jamais, je n'avais jamais été envahie par une telle énergie. A en être consumée, ou presque. Quel effet grisant !
Fermant les yeux, je laissais le Don s'écouler dans mes veines, à psalmodier en transe, à dessiner la silhouette qui prenait forme en mon Ame, un esprit de flammes symbolisant ma colère, ma soif de vengeance contre ces tueurs, à apporter la mort au nom d'Aion sur ces criminels !

Et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir cette créature bien réelle apparut de rien !
Et davantage la stupeur de voir mon ennemi brandissant sa masse à deux mains, au dessus de moi, prêt à me pourfendre ?
Ai je dis que je n'étais pas courageuse ? A en perdre tous mes moyens.

Un unique coup, un seul, sur le côté droit de mon visage finissait de me briser le visage, m'ôter la vie dans un craquement sinistre, une douleur aussi intense que brève.
Un seul coup pour m'écrouler brutalement, morte.

Delycia
Delycia


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Le Bien triomphe souvent... mais pas toujours. Empty Ma nouvelle "famille"

Message par Delycia Ven 4 Fév - 14:27

« Mais aie ! »
Je cherchais vigoureusement à tourner mon visage de l'autre côté du lit où je m'éveillais, à me réfugier dans mes ailes qui cherchaient à se … Des plumes ? Depuis quand j'ai des plumes blanches ? Elles sont douces et...

« Ne bouge pas, petite. Le Maître va arriver, et terminer son travail. J'ai dit, ne bouge pas!! »
Le ton ferme de la voix masculine était peu amène, vibrant d'impatience, et sa poigne se refermait bien peu délicatement sur ma mâchoire. J'avais beau essayé de mordre, je n'y arrivais pas, et le bougre me fait mal !
Lorgnant sur le côté, tandis qu'il appliquait je ne sais quelle décoction sur le côté douloureux de mon visage, ce bougre ténébreux - un très joli bougre à vrai dire - approchait aisément la vingtaine humaine, sauf que, c'était sûr c'était un Daeva, l'Ether brulait en lui intensément.
Une intuition ? Mon petit doigt qui me l'avait dit ? Non, c'est plutôt quand j'ai vu approcher lourdement son golem de terre qui me tenait les jambes fermement, que là, j'ai bien saisi que ce n'était pas un humain ordinaire... J'en aurai hurlé de peur !
Maitrise toi, réfléchis...

J'essayais piteusement de murmurer quelque chose, les larmes aux yeux, pour qu'il relâche finalement son emprise, avant d'aller lui planter derechef mes petites dents dans les mains et lui faire lâcher un douloureux cri, et un juron qui aurait passé pour une plainte de gamine par chez moi ! Mince, je ne suis pas un animal qu'on tient à sa merci, namého !
« Mais quelle garce ! Quelle garce ! Elle mord ! »

Je ne m'étais pas encore levée pour échapper à cet inconnu étrange – de toute manière sa créature élémentaire me tenait - qu'un second personnage au sourire narquois approchait.
Difficile à décrire, cet être plus ancien, à la mise démodée, aux yeux dissimulées par des lunettes sombres, et au charisme indéniable. Un personnage important à n'en pas douter – et l'avenir ne me donnerait pas tort.

« Yssthil Vao.
Et voici celui qui fit mon meilleur élève, Ivik Valendar. »
Ajouta t'il en désignant d'un geste théatral de sa longue manche l'homme que j'avais mordu quelques secondes plus tôt. Oh oh, on dirait que celui ci m'en tenait rancune. Ou davantage ?

S'ensuivit une longue conversation, ou plutôt un monologue que je fus obligée d'écouter en silence – non pas de mon fait, mais à croire que des sortilèges permettent de rendre silencieuse une personne qui ne veut pas se taire d'elle après quelques récriminations du genre « Je ne suis pas votre prisonnière ! Où suis je ? » Ou encore le classique et non démodé : «Au secouuuuuuuurs !» - resté lettre morte.

Ivik semblait me maintenir dans un état proche de la léthargie, à badigeonner mon visage de différents trucs, tous visqueux, collants, pas agréables, jusqu'à ce que je ne ressente plus rien.
Son Maiiiiitre – quel ton obséquieux son acolyte avait, alors que moi, il ne me ménageait pas ! - s'appliquait à me tatouer une partie de mon visage comme mâché.

L'Ether coulait de manière étonnamment puissante dans mes veines, j'accomplirai des choses impensables, je serai l'héroïne des miens. Blabla... « Armes et foi » en gros. Et tous ses contes, que j'aime bien, mais qui m'avait valu... la mort ?
Non, à ce qu'il semble, devenue Daeva, j'avais atteint l'Immortalité.
Trop jeune, selon Maitre Yssthil qui faisait épier mon ancienne vie depuis un petit moment et avait demandé à celui qui me dardait des regards peu sympathiques de me ramener coute que coute.
Jamais le Temps ne marquerait mon corps.
Cette bénédiction, et malédiction, était symbolisée dorénavant à jamais sur mon visage, par la Marque qui prenait d'elle même forme sur la face droite mon visage : la Flamme de Siel – paraît il.

Tandis que les pigments colorés incrustaient ma peau pour se mouvoir en cette arabesque, j'entendais hoqueter et pâlir Ivik, au contraire du murmure d'approbation d'Yssthil qui donnait son assentiment à quelqu'un, qui avait raison.
A vrai dire, désormais, tout devenait cotonneux autour de moi, glissant vers le monde des Songes, autrefois si rassurant et qui s'annonçait cette fois ci terrifiant pour je ne sais quelle raison.

« Si tu savais, mon cher ami, tu ne serais pas jaloux de son avenir... » furent les derniers mots du plus ancien qui glissèrent de toute manière sans prise sur mon esprit embrumé.
Delycia
Delycia


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Le Bien triomphe souvent... mais pas toujours. Empty La vie tragique de Royal.

Message par Delycia Lun 28 Mar - 2:00

"Petite, ce n'est pas à toi ça, par hasard ?"

Écarquillant les yeux, je découvrai devant mes yeux ébahis, Royal, cette effigie miniature en tissu du Seigneur Nezekan, dans une parodie d'armure.
Par Aion, qu'est ce qu'il est moche !
Un truc sans valeur monétaire, c'était certain, mais qui avait une valeur inestimable à mes yeux. Un trésor qui réanimait les braises de mon coeur, maintenant que j'étais enfermée, à étudier avec un vieil homme étrange, trop étrange.
Elle représentait toute mon ancienne vie, le dernier présent des rares copines que j'avais eu jadis, dans une autre vie, humaine celle ci. Celle que j'avais laissée malgré moi.
Le dernier souvenir de Lorenna et sans doute son dernier souffle, comme bien d'autres, là où j'avais au contraire embrasé l'Immortalité.
Quelle ironie !

Mes yeux plein de gratitude, larmoyante, je remerciais sans m'en lasser Ivik Valendar, l'acolyte de mon nouveau Mentor, celui à qui je devais la vie, celui à qui je devais ce présent que j'avais cru perdu à jamais.
Comment ne pas être reconnaissante - et plus ! - devant un Daeva pareil, représentant l'idéal masculin rêvé, ce chevalier blanc, sans armure certes, mais lui possède l'intelligence aiguisé ?
Et il semblait si ravi de me la remettre, de me redonner l'étincelle de vie qui m'animait. Ah ce sourire mystérieux, indéchiffrable...

[...]

Voilà des semaines que j'étais là à apprendre, à donner corps à ce don qui était le mien, à l'entière satisfaction de Maitre Yssthil Vao.
Dur, implacable, il était la justice de Nezakan incarnée, et j'ai rapidement dû - et pourtant je ne suis pas du genre ! - à courber l'échine.
Quelle ne fut pas ma fierté lorsqu'il m'annonça que j'étais la plus prometteuse de ses recrues, peut être même davantage que jadis son incroyable acolyte et ami, Ivik. Et Maitre Vao, comme je l'apprendrai, est quelqu'un de particulièrement avare en compliments, et c'est peur dire ! Peut être avait il trop bu ce jour là ?

Et toc ! Un clin d'oeil mutin à Ivik, qui appréciait m'abaisser dès qu'il le pouvait, pour me taquiner sans doute, et je lui montrai pourquoi j'étais la meilleure.
Pour Royal, et mes amies que je ne laisserai plus jamais mourir, pour lui, cet homme magnifique que je saurai séduire !
Dès que j'aurai un peu grandi, sans doute, il m'ignorerait moins, forcément ! Je m'en faisais la promesse.

Cependant, à peine retournée à mes appartements, celui ci m’emboîtait le pas, se permettait d'y rentrer prestement et verrouillait la chambre. Prometteur !
Je lui souriais d'un air candide - les hommes aiment à croire que je suis innocente en la matière - à attendre qu'il m'énonce quelque chose. Je vibrais d'impatience !

"Petite, tu es si douée. Remarquable même, tu joues presque déjà dans la cour des grands c'est incroyable."
"Delycia ! Appelle moi Dely, Ivik, je te l'ai déjà dit. Mais... qu'est ce que je peux faire pour toi exactement ?"


Lascive, papillonnant de mes longs cils, je m'appliquais à ces trucs de séduction que j'avais pu expérimenter. Parfois cela marche, souvent, mais pas toujours.
Mais au sourire intéressé, ce dernier fit mine de m'ignorer pour se promener dans ma chambre, l'air pensif, à balayer du regard mes trop rares possessions, avant de s'arrêter devant Royal. Il s'en souvenait, et il se régalait de mon sourire étincelant, de mes yeux éclairés.
Il remarquait les petits détails, les moindres.

"Je te vois souvent avec lui, "Dely". Ton idéal ? Je pourrais être jaloux tu sais. Tu le regardes comme... peu importe."
"Non c'est pas ça ! *me défendais je en riant* C'est... le Seigneur Nezakan. Le cadeau à mon dernier anniversaire humain le jour où... J'ai d'ailleurs failli, à ne pas arriver à protéger mes amies. Si maintenant je pouvais revenir en arrière..."

Le souvenir récent était une blessure sans nom. Pourrais je un jour oublier ?
Qu'avaient elles fait pour mériter un tel sort ? Rien. Qu'avaient fait les Seigneurs Séraphims, Aion ? Rien. Il n'y avait eu que la cruauté ce jour là.
Et je la retrouvais, au comble de la surprise, dans le regard brûlant de colère de mon séduisant interlocuteur.

"Parce que tu penses sincèrement pouvoir changer les choses dès maintenant, petite ? Un compliment, et tu crois pouvoir égaler un vrai mage, comme moi ?"
" Oh non, pas encore ! *répliquais je d'un ton désarmant, et inquiet* Quelques jours suffiront et ... !"

Boutade, simple boutade, cela se devinait même s'il m'inquiétait désormais. Terrifiait même. Etait ce le même homme ?
Sans prévenir, une jambe de Royal venait d'être arrachée par un vent violent ! Sans la moindre raison.
Tandis que je tendais machinalement ma petite main vers ma poupée, pour m'en saisir je fus arrachée du sol par un cyclone inconnu qui m'écrasa lourdement sur le mur, malgré mes ailes déployés en rempart. J'avais mal, terriblement mal, et je ne comprenais pas.

"Une seconde jambe ? Lorenna je crois qu'elle s'appelait... elle n'a vraiment pas eu de chance tu sais !" Siffla t'il entre ses dents, d'un sourire mauvais.

Jamais je n'avais mentionné son nom.
Éberluée, j'observais le bourreau de Royal lui briser deux jambes, les désarticuler avec lenteur et les jeter au loin, dédaigneusement.

"Alors "Dely", tu la laisses mourir ? Voyons..."

Retrouçant mes babines, je sentais à nouveau l'Ether m'envahir, cette divine colère, ce sentiment de justice, de vengeance.
Les bougies furent soufflées tandis qu'un simulacre d'un élémentaire de feu, ce que je pouvais faire de mieux, apparaissait pour chercher à brûler la chevelure superbe de mon adversaire sans coeur. Je répliquais également en cherchant immédiatement à le déséquilibrer !
Je sauverai Royal, Lorenna, mes amies. Les Seigneurs Séraphims me soient témoins... de mon impuissance, encore.
En effet, sans résultat, ce salop avait dressé une protection sans défaut, comme le roc, entre lui et mes pitoyables tentatives.

"Rien de plus, "Dely" ? Tu te pensais sincèrement meilleur que moi ? Tu pensais réellement être une Spiritualiste douée ?
Si tu savais la vérité, petite. Si tu savais ce que l'on te réserve..."


Lâchant Royal, tournoyant sur lui même dans un vent invisible, je vis sa tête devenir sec comme le sable avant de soudainement se désagréger. Comme ça.
Pourquoi ? Pourquoi faisait il ça ? Par jalousie ?

Tandis que j'étais effondrée, à pitoyablement chercher une nouvelle contre attaque, pleurant toutes les larmes de mon corps, à vouloir me venger de cette ordure que j'avais adulée, de ce monstre qui n'avait nourri en réalité que du mépris
Il jubilait ouvertement en muant mon élémentaire en un bûcher ardent d'un simple geste de la main, détruisant par la même mon nouveau lit.
Il asservissait la colossale créature, un élémentaire que j'avais déjà vu une fois mettre une raclée sans mal à un mercenaire prétentieux - ce qui m'avait bien fait rire sur le coup !

"Voilà ce qu'il est advenu de ton village, de ton ancienne vie, de tes amies... en fumée, et de la cendre. Apprends, et reste à ta place.
Petite."

Delycia
Delycia


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Le Bien triomphe souvent... mais pas toujours. Empty Re: Le Bien triomphe souvent... mais pas toujours.

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