Une nuit a Sanctum
Page 1 sur 1
Une nuit a Sanctum
Le soleil filtre entre les rideaux, caressant une épaule nue, des boucles dorées.
Sokran se redresse sur un coude, contemplant la jeune femme endormie à ses côtés. Un marteau cogne sourdement sous son crâne. Trop d’alcool hier soir, mais ça en valait la peine.
Il se glisse hors du lit défait avec une souplesse étonnante pour sa grande carcasse, et avale une rasade du remède d’Aktus. Bénédiction que cette potion qui lui permet de boire jusqu’à l’oubli.
Il tire doucement le drap, regarde ce corps musclé par l’entraînement martial que le sommeil adoucit. Courbes tendres sous la main, tempérament de feu.
Elle lui plaît. Elle lui ressemble. Elle manie l’épée et dompte le métal dans la fournaise de la forge. Il ira la voir forger, voir ce corps huilé de sueur, embrasé par l’effort. La posséder près des fours, une étreinte qui ressemblera à un combat.
Leur nuit a été sauvage et ardente, jeu du métal contre la peau, ivresse du sang de dragon et du plaisir partagé. Il se penche sur elle, vieux corps éternellement jeune, âme usée. Ils vont savourer le réveil, puis ils partiront chacun de leur côté prendre leur service.
Il ne veut rien d’autre. Les daevas ne sont pas faits pour l’amour, pour une vie de famille tranquille. Juste pour la violence d’une vie figée dans un instant immortel.
Sokran se redresse sur un coude, contemplant la jeune femme endormie à ses côtés. Un marteau cogne sourdement sous son crâne. Trop d’alcool hier soir, mais ça en valait la peine.
Il se glisse hors du lit défait avec une souplesse étonnante pour sa grande carcasse, et avale une rasade du remède d’Aktus. Bénédiction que cette potion qui lui permet de boire jusqu’à l’oubli.
Il tire doucement le drap, regarde ce corps musclé par l’entraînement martial que le sommeil adoucit. Courbes tendres sous la main, tempérament de feu.
Elle lui plaît. Elle lui ressemble. Elle manie l’épée et dompte le métal dans la fournaise de la forge. Il ira la voir forger, voir ce corps huilé de sueur, embrasé par l’effort. La posséder près des fours, une étreinte qui ressemblera à un combat.
Leur nuit a été sauvage et ardente, jeu du métal contre la peau, ivresse du sang de dragon et du plaisir partagé. Il se penche sur elle, vieux corps éternellement jeune, âme usée. Ils vont savourer le réveil, puis ils partiront chacun de leur côté prendre leur service.
Il ne veut rien d’autre. Les daevas ne sont pas faits pour l’amour, pour une vie de famille tranquille. Juste pour la violence d’une vie figée dans un instant immortel.
Sokran
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|